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Le Mauve est un mélange de couleurs primaires : Théâtre, musique, danse et folie.

"Le Mauve est un mélange de couleurs primaires" est une pièce de la Compagnie du théâtr'Actif, écrite par Anne-Florence Bargaud, mis en scène par Olivier Balmat et chorégraphiée par la chorégraphe et directrice artistique du Collectif pLuRiel des Arts de la Scène Lia Rives sur des musiques originale de Michaël Baranoff.

Interprétée par Anna Bayle, Sandrine Becquart et Arnaud Renaud.

Alice est en hôpital psychiatrique. Alice est réalisatrice de film. Alice est passionnée par l’interaction entre le réel et l’imaginaire.

La pièce s’ouvre sur sa deuxième consultation avec un psychiatre, le lendemain de son arrivée aux urgences. Elle ne semble pas malade, pourtant le diagnostic d’entrée, la schizophrénie, est confirmé par le médecin malgré ses dénégations. Alice restera donc à l’hôpital le temps du traitement.

Un temps de rencontres, d’apprentissages, de remises en question, hors de son quotidien.

Un temps de sa vie qui explore la réalité brute de l’univers psychiatrique. Mais ... et si tout n’avait lieu que dans son imaginaire ?


La pièce emmène le spectateur sur les limites entre folie et normalité, et entre imaginaire et réalité. C’est même son cœur : à partir d’une expérience réelle en milieu psychiatrique, l'expérience de Rosenhan, se déroule une histoire fictive qui aborde certaines formes de folies. Cette fiction a cependant sa part de réalité en prenant vie sur scène, ses personnages l’ancrant dans le monde réel sous les yeux du public.


C'est ainsi que le spectateur suit le cheminement d'Alice au gré de ses rencontres avec le personnel hospitalier, les patients et avec elle-même, se posant sans cesse la question de qui est-elle réellement.

A travers une mise en scène audacieuse et un univers musical envoûtant, nous sommes plongés avec Alice dans les méandres de l'esprit. Alice qui aussi s'exprime au travers de la danse. Une danse, qui reflète son intériorité, ses doutes, ses frustrations qui surgissent par le mouvement.


L'auteur explique ainsi son cheminement vers l'écriture de cette pièce :

"Intriguée par la définition de la limite entre folie et normalité, l’expérience de Rosenhan m’a, d’emblée, passionnée. Menée par le psychologue David Rosenhan en 1973 aux États Unis, elle porte sur la validité du diagnostic psychiatrique. Elle se compose de deux parties. La première dont ma pièce s’inspire, implique la participation d'associés en bonne santé mentale, les « pseudo-patients », qui simulent des hallucinations auditives brèves dans le but d'être admis dans douze hôpitaux psychiatriques des États-Unis, répartis dans cinq États différents du pays. Ils ont tous été admis et reconnus souffrants de désordres psychiatriques. Après leur admission, ils agissent normalement et déclarent au personnel soignant qu'ils se sentent bien, et n'ont plus d'hallucination du tout. Le personnel de l'hôpital échoue dans chaque cas à détecter la supercherie, et reste au contraire persuadé que tous les pseudo-patients montrent les symptômes d'une maladie mentale. La conclusion de l'étude est que les humains ne peuvent pas distinguer les personnes saines des personnes atteintes d'aliénation mentale dans les hôpitaux psychiatriques. Partant de là, pensant questionner les limites folie/normalité, j’ai placé Alice dans un hôpital psychiatrique avec la volonté de reproduire aujourd’hui cette étude. Et je me suis retrouvée à questionner nos relations à l’autre : l’importance de l’a priori, l’importance du lien, l’importance de l’image qui nous est renvoyée par l’autre, l’importance de la définition que l’on a de soi en dehors de l’autre... questions aux multiples réponses... Autant de L’expérience d’Alice s’apparente à celle vécue par Alice aux pays des merveilles : comme cette dernière, mon Alice est confrontée à un monde différent du sien, dont elle ne connaît pas les règles, celles- ci évoluant parfois sans prévenir. Un monde aux interlocuteurs étranges. Un monde qu’elle voudrait comprendre, qui la pousse à se questionner et à interroger ce qu’elle voit, ce qu’elle croit et ce qu’elle apprend. Un monde dont elle ne sait plus exactement quelle est la part d’imaginaire et la part de réalité, la part de folie ou de normalité. Un monde qui la fait changer."


"Le Mauve est un mélange de couleur primaires" a été jouée les 8 et 9 décembre 2016 au centre d'animation des Halles à Paris et du 25 février au 9 avril 2017 au théâtre de la Croisée des Chemins à Paris dans le 15ème arrondissement. En attendant les prochaines dates voici un petit aperçu :


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